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FAQ

A propos des AR…

Ce n’est pas juste pour les autres élèves de la classe.

Il convient de ne pas confondre les notions d’égalité et équité. Si ce raisonnement devait être respecté jusqu’au bout, il ne serait pas alors justifié qu’un élève puisse porter des lunettes alors que d’autres n’en portent pas.

 


Ce n’est pas lui rendre service *

Il ne viendrait jamais à l’esprit à l’un d’entre vous de retirer sa chaise roulante à une personne atteinte d’un handicap visible. L’objectif de l’intégration, des aménagements raisonnables est de rendre l’élève autonome. Peu à peu, quand l’élève aura gagné en maturité et qu’il aura trouvé son projet, les aménagements ne seront plus utiles et il pourra utiliser les outils mis en place lors de sa scolarité.

 


C’est à l’élève de faire des efforts

L’élève à besoins spécifiques produit des efforts. A difficulté égale, il en fournit davantage qu’un autre. Il s’agit donc de le placer dans les conditions pour qu’il fournisse précisément les mêmes efforts que ses condisciples et que ceux-ci produisent les mêmes effets escomptés.

 


Je n’ai pas que ça à faire ! *

Il est primordial de s’appuyer sur les forces, les ressources de l’enfant et de l’encourager. On peut lui proposer des adaptations, des solutions alternatives de manière à « contourner » ses difficultés. 

Une bonne adaptation est bénéfique à l’ensemble de la classe. Elle ne représente donc pas une charge de travail supplémentaire.

De plus, la loi du 25 février 2003 indique que refuser un AR est considéré comme discriminatoire par l’UNIA (institution publique belge luttant contre la discrimination et défendant l’égalité des chances). (Extrait du livre Aménagements Raisonnables de Véronique Keunen)

 


D’autres élèves en mériteraient aussi et n’ont pas de bilan

A ce propos, le Décret n’interdit pas de faire bénéficier des AR à un élève qui ne présenterait pas le diagnostic prévu. Vu le coût financier élevé de cette démarche, il est même possible que certains parents renoncent à y recourir alors que leur enfant serait en droit de bénéficier d’AR. Toutefois, en l’absence d’un diagnostic, le risque existe d’une réponse qui ne soit pas adaptée à la situation. Il est donc recommandé d’orienter dans un premier temps les parents vers le CPMS. Tout AR préalable à ce regard professionnel doit se décider avec prudence, au départ de l’expérience déjà engrangée dans ce domaine.

 


C’est stigmatisant !

C’est effectivement un risque, mais l’élève à besoins spécifiques ne sera-t-il pas davantage stigmatisé et son estime de lui ne sera-t-elle pas davantage mise à mal s’il est régulièrement dans l’incapacité de démontrer ses capacités, malgré des moyens réels.

 


Avant, ça n’existait pas tout ça !

Il est clair que la société évolue, et que l’accent est mis davantage depuis quelques années sur l’apprenant, la diversité des formes d’intelligence et la valorisation des acquis plutôt que la mise en évidence des échecs. Cette évolution entraine des contraintes supplémentaires.

 


Et s’il allait dans le spécialisé ?

Le recours à l’enseignement secondaire spécialisé n’a pas été le choix retenu par les pouvoirs publics pour certaines catégories de besoins spécifiques.

 


Et s’il avait des meilleurs résultats que les autres ? *

Les aménagements raisonnables ne favorisent pas les enfants à besoins spécifiques. S’ils ont de meilleurs résultats, c’est parce qu’ils ont travaillé deux fois plus que les autres.

 

 

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